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En 2014, le festival s’est déroulé sur le Cours Julien de 15h à 22h. Une scène était disposée au milieu de la place et les festivaliers ont ainsi pu profiter d’une programmation gratuite tout au long de la journée.
Sept groupes ont ainsi partagé leurs sets tout au long d’un après-midi musicalement éclectique.

Alifib, Cause Commune, et Hey Hey Mama, gagnants des trois tremplins organisés au cours de l’année se sont produits sur la scène du Cours Julien aux côtés du groupe franco-britannique Nat Jenkins and The Heart Caves, Bengale, des rappeurs de Cause Commune, du DJ Mathieu Ernst et du chanteur français Gabriel Dallen.

 

Alifib

Issu de milieux musicaux variés, le groupe Alifib a forgé sa propre identité musicale en alliant des rocks psychédéliques de la période King Crimson, Robert Wyatt, Pink Floyd avec des sonorités plus contemporaines telles que Godspeed you Black Emperor ! , Radiohead, Bjork, Portishead, Kelpe ou encore Sigur Ros.

Formé en 2006 par Julien (batterie, claviers), Martin (Violoncelle, guitare) et Renaud (Chant, guitare), le groupe prend réellement son identité en 2011 sous le nom de « Brainshow night »et accueille un nouveau membre, Vincent (Basse).

Après avoir composé pendant plusieurs mois, la formation se sépare pour se reformer deux ans plus tard sous le nom « Alifib » ; ils revisitent une partie de leurs anciennes compositions et enchainent les concerts (Oméga Live à Toulon, Espace Julien à Marseille …), Leur premier album est sorti en mars 2014. Dans la foulée ils rentrent dans le collectif « La Vallée Des Artistes ».

Toujours plus nombreux à chacune de leurs prestations, le public d’Alifib a su trouver l’adjectif définissant l’univers de ce groupe atypique : « Rock Aphrodisiaque ».

 

Cause Commune

Cause Commune pose les fondations de son histoire en 2004. Au début, ce sont quelques amis d’enfance venus d’Issoudun qui partagent une passion dévorante pour la musique. De fil en aiguille, le noyau dur se révèle après quelques projets en autoproduction. Le groupe est désormais composé de trois entités : deux MCs, Mathias alias 7M et Anthony alias Kesti, plus un beatmaker ingénieur du son, Kevin alias Menz.

I.A., c’est le premier « vrai » album des trois Issoldunois après quelques titres distribués sur les plateformes digitales et de multiples concerts. Un concept album aux saveurs électroniques et organiques riche de quinze titres qui débute avec une curieuse voix féminine, celle de la virtuelle Eve. Kesti explique : « Chaque fois qu’on faisait un concert, on avait cette voix. Ça amène une touche légère, humoristique, et c’est le fil conducteur qui fait que l’album s’appelle I.A. Eve intervient dans “Autodidacte” au milieu du morceau, elle donne la définition du mot. On l’entend à la fin de certains titres pour présenter le morceau suivant, et en intro/outro ». Particularité de ce disque fort en lyrics furieux : il tourne sur trois temps, ce qui est bien l’unique chose qui le rapproche de la valse. Kesti : « On est dans un délire égo trip sur une base ternaire, ce qui ne se fait pas beaucoup. On l’a fait en accéléré, c’est une façon de kicker pas courante sauf chez nos influences et maitres spirituels, les mecs de la Strange Music comme Tech 9ne, Mayday, Krizz Kalico, dont on s’inspire beaucoup à notre échelle ». Comment définir le son de Cause Commune ? Kesti a bien une idée, mais… « C’est agaçant, à chaque fois les mots qui me viennent sont ceux que j’entends tout le temps. Mais c’est vrai que l’album est éclectique et varié ! Quand tu achètes les paquets de Mister Freeze, tu as tous les goûts. Là, c’est pareil. Si tu es vénère tu peux te mettre “Autodidacte”, si tu es avec une petite meuf tu mets “PQR” pour détendre l’atmosphère. Et si tu es dans une teuf, pour t’ambiancer tu mets “Soirée Discount” ».

Ni citadins ni banlieusards, Cause Commune est un produit du terroir, Indre région Centre. « On dénigre parfois Issoudun, on dit que c’est Groland et qu’il n’y a que des alcooliques mais il y a toute une jeunesse perdue derrière ça. Des Issoudun, il y en a plein en France. Pas besoin d’être de banlieue pour avoir la rage. On est blancs, ce qu’on voudrait ramener c’est un délire White Trash, comme les Beastie Boys ». La Kozkopathie est une pathologie qui risque de se répandre aussi vite que le virus zombie dans le feuilleton Walking Dead : I.A. est la maladie, et Dieu merci on ne connaît pas le remède à cette éruption rapologique d’une qualité inédite.

 

Nat Jenkins and the Heart Caves

 

Originaire de Londres, Nat Jenkins s’installe à Paris en 2013. Avec son ami et collaborateur de longue date Robbie Heart, il forme Heart Caves, une formation Rock and Roll Franco-Anglaise à la fois sauvage et mélodique.

 

À travers une tournée Européenne et une série de singles à succès, le groupe s’octroie les faveurs de la presse Française et Outre-Manche (Les Inrocks, Rolling Stone, Le Monde, XFM, BBC London, Radio Nova, Le Mouv…)

 

Gentle Night ‘, le premier single du nouvel album du groupe, est sorti le 15 Octobre sur le label Mirador, et s’est accompagné d’une nouvelle tournée Européenne. Le groupe est notamment repassé par Marseille le 27 octobre au Molotov.

 

 

Gabriel Dallen

 

« Hello my name is Gabriel Dallen and i am a chanteur français »
Un gentleman des mots à l’énergie punk.
De la chanson française qui valse entre Groove et Rock, une chanson nouvelle, moderne, électrique et entêtante ou le spectacle est au rendez-vous.
Gabriel Dallen est auteur-compositeur et interprète.
Dès 2008, Gabriel égrène ses chansons entre Aix et Marseille, de piano bar en piano bar.
En 2013, le télé crochet la Nouvelle Star ne s’y trompe pas et le sélectionne. Cette même année Gabriel s’entoure de musiciens. Il sort en Mai 2014 son premier Ep et foule en même temps et entre-autres les scènes du Réservoir, de l’OPA et du Rockstore. Il peaufine et développe à chaque fois son show, toujours plus déjanté et électrique.

 

Hey Hey Mama

Le groupe Hey Hey Mama, originaire d’Aix-en-Provence, est né en 2010 de la rencontre entre Gabriel Pes et Martin Hauss. Le premier ayant quitté son groupe de rock alternatif (Les Topinambours Surgelés), le second désirant depuis longtemps monter une formation, ils s’accordent sur un style musical qui fera de leur projet un vrai défi : jouer du blues en Provence.

Après deux batteurs différents, ils font la rencontre de Jean-Baptiste Beltra qui deviendra officiellement le batteur du groupe. Dès lors, ces jeunes de vingt ans s’efforceront de faire vivre la musique traditionnelle de Chicago en n’hésitant pas à s’approprier des shuffles endiablés, des funks déjantés en passant par des slow blues puissants et langoureux. Quant à leurs compositions, elles respectent la tradition du blues tout en y ajoutant des sonorités plus modernes en phase avec leur époque.

 

Bengale

En 2013 Bengale rejoint la nouvelle scène française avec des titres sincères contenant plusieurs degrés de lectures et une pincée d’indignation.

Mickael Gachet et Romain Sanderre en duo à la production accompagnés en live de leurs amis musiciens ont de la pop une vision pure, un brin chill et discrètement électronique, capable de petits tours classiques comme d’étonnantes virées discoïdes.

Ils prouvent qu’ils savent écrire de bons titres et composent des remix pour de nombreux artistes (Disiz, Be Quiet, Oxmo Puccino, Cléa Vincent, Sébastien Tellier, Beny le Brownies, Saint Michel, etc…) ainsi que deux reprises  »Je danse le Mia » et le titre « Loser » de Beck revisité en français.

“Cinq jeunes garçons et filles qui ont de la pop une idée pure, aérienne, faussement naïve, un brin chill et discrètement électronique, capable de petits tours classiques ou d’étonnantes virées discoïdes, cinq jeunes gens qui, avec les deux titres déjà publiés (les excellents Le Dernier tramway et Ocean Sun), prouvent déjà qu’ils savent écrire de très beaux morceaux. La suite, vite” – LES INROCKS

 

Mathieu Ersnt

Jeune marseillais touchant à tous des arts numériques, il travaille autant la musique que les arts visuels (vidéo, photo…)
Il s’inspire dans ses sets et ses morceaux de la musique de Detroit et de Chicago car cette musique est pour lui, autant faite pour le corps que pour l’esprit.
Il est aussi membre fondateur du collectif Pandore, avec lequel il s’efforce depuis plus d’un an à organiser des événements artistiques autour de la musique électronique

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